Alain, chef d’équipe, finisher de la course VTT la plus difficile au monde !
Si vous ne connaissez pas la course la plus longue et la plus dure au monde, il y en a un qui la connaît très bien désormais, c’est Alain.
L’ABSA Cape Epic est une épreuve de VTT par étapes hors catégorie qui se dispute par équipe de deux coureurs VTT. Elle se déroule en Afrique du Sud et regroupe les meilleurs coureurs de la discipline.
Un défi hors norme
Dans un délai impartit, pendant huit jours de course, les coureurs parcourent plus de 700 km en 7 étapes avec en plus, un prologue de plus de 14000 mètres de dénivelé positif.
Un engagement physique et mental
Défi relevé pour Alain Sueur, 45 ans qui a fait preuve d’un engagement physique et mental inébranlable pour terminer cette course en portant fièrement le logo Actemium Maintenance Picardie.
- Pourquoi se mettre au vélo si tard? Comment le vélo est devenu une passion?
Au début, je n’étais pas attiré par le vélo, je regardais le tour de France et voilà. Mais j’avais des copains et un collègue passionné, j’ai donc essayé par curiosité et très vite j’ai pris goût à ce sport et c’est devenu une vraie passion.
- Pourquoi avoir décidé de relever ce défi?
C’est l’une des courses VTT la plus dure au monde. De plus, dans mon club de vélo, deux personnesavaient déjà participéà cette courseet c’est en Afrique du Sud, moi qui n’ai jamais eu l’occasion de voyager. C’est vraiment partie d’une grande envie de découverte.
- Comment vous êtes-vous préparé à une telle épreuve physique et mentale?
C’est beaucoup d’entrainements en semaine et en weekend. Deux jours par semaine, j’effectuais 2h30 de home training (vélo sur roue) avec en supplément 1 footing de 10km chaque semaine. Et le weekend, on monte à 5h de vélo le dimanche. Ensuite, on s’entraine en faisant des courses. J’ai fait notamment, le Roc d’Azur et le Roc d’Ardenne. Ces courses font partie intégrante de l’entrainement, elles me permettent de faire beaucoup de dénivelé. La course Roc d’Azur par exemple, c’est 19km avec un dénivelé de 1900 mètres.
Ce qui était vraiment compliqué, c’est de s’entrainer en hiver avec les conditions climatiques.
- Quelles sont d’après vous, les valeurs portées par cette course?
Le travail d’équipe, la solidarité. On est obligé d’être coordonné, chaque fin de journée, on ne doit pas franchir la ligne d’arrivée avec plus de 2 min d’écart. C’est une course à 2, il faut bien s’entendre, se motiver, s’entraider. Et puis, je dirai qu’il faut beaucoup d’engagement et de rigueur.
- Selon vous, que faut-il pour réussir cette course?
D’abord, sans la passion du vélo c’est impossible. Ensuite, il faut avoir beaucoup de courage, être déterminé et avoir l’objectif d’être finisher. Il faut vraiment aimer l’aventure!!
Et aussi une bonne technique, la course dure une semaine, il faut garder une réserve. On fait en moyenne, 100 km par jour à 40 km/h, avec chaque jour un dénivelé de 2500 m.
- Quel est votre meilleur et votre pire souvenir?
Je commence par le pire. Une journée de 42°. La chaleur a rendu la course vraiment difficile. Mon meilleur souvenir? Cette même journée car on est passé dans un endroit magnifique, une réserve de singes, il y en avait partout. Et puis, un autre meilleur souvenir: l’arrivée bien sûr!
- Dernière question, c’est quoi la suite?
Cette année, on a terminé 212 au scratch sur 1200 et 115ème dans notre catégorie. C’est bien mais j’ai envie d’y retourner l’année prochaine avec un nouvel objectif: être dans les 100 premiers!! Et là, ce n’est pas pareil, dans les 100 premiers on a des professionnels, par exemple il y a des championnes du monde féminines. Mais je suis motivé, j’ai déjà commencé l’entrainement !